top of page

Troubles du spectre autistique.

Dans le cadre de ce cours, nous avons été amenés à lire le livre suivant :

 

« Pratique de l’intervention individualisée. Tout au long de la vie. »

 

Ce  livre s’adresse aux enseignants, éducateurs, personnels paramédicaux tout autres personne souhaitant accompagner aux mieux une personne.

Il a été écrit par Ghislain Magerotte, Monique Deprez et Nicole Montreuil.

 

 

Pour ce travail, j’ai décidé de résumer un chapitre qui m’a interpellé :

 « Faire face aux comportements-défis avec une approche positive  »

 

J’ai choisi ce chapitre, car je pense que je pourrais, rencontré en stage, ou dans mon futur métier ce genre de situation. En cas de comportement problème, il me semble nécessaire de pouvoir réagir.

Quelle serait la meilleure manière ?

 

Voici la manière de procédé qui nous est proposée dans le livre.

Professeur : Madame Frère Sylvie.

Sources :

​

-Deprez, M., Magerotte, G., Montreuil, N. (2015). Faire face à des comportements-défis avec une approche positive. Dans Pratique de l’intervention individualisée : tout au long de la vie (pp.1129 - 156 ). Louvain-La-Neuve : Editions de Boeck Supérieur.

​

Premièrement :  Identifier la fonction communicative du comportement. 

Cette étape consiste en :

-> L’observation du contexte : les moments, les situations, les circonstances.

-> Trouvez les constantes

-> Proposez une hypothèse

 

Deuxièmement : Proposez une solution

  • Soit prévenir l’apparition du comportement

En modifiant l’environnement afin d’éviter l’apparition du comportement.

  • Soit enseigner un comportement adaptatif

qui permettra d’obtenir les mêmes conséquences que le comportement problème et / ou agir sur le comportement

-> Différents  moyens d’interventions 

  • Les aménagements écologiques (modification de l’environnement)

  • La modification des compétences de la personne

  • Agir sur le comportement problème

    • L’extinction

    • Le retrait de renforçateur positif

    • La présentation d’une conséquence aversive

 

COMPORTEMENTS DÉFIS

Nous parlerons plutôt de comportement défi que de comportement problème, il s’agit d’une manière plus positive d’aborder la situation.

Les  comportements composent plus un problème pour l’environnement que pour la personne.

Ces comportements vont entraver sa manière de vivre dans ses différents milieux de vie.

​

HYPOTHÈSES FONCTIONNELLES

Elle ne pourra être proposée qu’après évaluation fonctionnelle et à partir d’informations concernant le comportement-défi et de son contexte.

Il faudra identifier la fonction du comportement, le pourquoi.

Plusieurs comportements différents peuvent avoir la même fonction.

De même que plusieurs fonctions peuvent être traduites par le même comportement.

 

Comportement problème ou comportement-défi

Il faudra le définir de manière la plus précise

  • Décrire le comportement défi

  • Expliquer ce qu’il occasionne comme problème pour la personne et pour son environnement

  • Décrire le comportement que l’on voudrait voir à la place et pourquoi

​

Les antécédents

  • L’environnement de la personne

    • ​Horaire

    • Activités

    • Densité de population

  • L’environnement social du comportement défi

    • Où ?

    • Quand ?

    • Avec qui ?

    • Dans quelle activité ?

    • Fréquence ?

  • Les réactions de la personne à des situations spécifiques

​

Les conséquences

 

Plusieurs questions pourront nous aider à trouver l’hypothèse fonctionnelle :

  • « Le  comportement permet-il à la personne d’obtenir une auto stimulation

( se balancer, secouer les doigts devant les yeux… ?) »

  • « Le comportement permet-il à la personne d’obtenir quelque chose de la part de l’environnement :

. de l’attention

. un objet

  • « Le comportement permet-il à la personne d’échapper, de supprimer ( ou tenter de diminuer) une stimulation interne désagréable. 

​

-> La réponse à ses questions pourra mettre en évidence les modifications à apporter,

soit au niveau de son environnement

Soit au niveau comportemental

​

L’AMÉNAGEMENT ÉCOLOGIQUE

Ce sont les modifications de l’environnement qui apporteront un changement des comportements.

On va modifier les conditions qui sont associées au comportement-défi.

Ces modifications peuvent toucher :

  • le lieu de vie de la personne,

  • les manières d’enseigner,

  • les objectifs poursuivis,

  •  la planification de la journée,

  • les éléments environnementaux ( le bruit, le nombre de personnes…)

  • les interactions

​

LA PROGRAMMATION POSITIVE

Caractérisée par les changements dans le répertoire de la personne.

  • Enseigner les compétences générales et généralisables ( compétences exercées dans différents milieux, avec des personnes différentes)

  • Enseigner des compétences alternatives :

Il faut tout d’abord identifier la fonction du comportement et ensuite trouver un comportement adapté qui aura la même fonction:

Si quand la personne voit un objet qu’elle désire, elle se met à crier pour l’obtenir, on va lui apprendre à montrer du doigt ou à dire je veux

  • Favoriser l’apparition de comportements incompatibles avec le comportement que l’on veut voir disparaître.

  • Casser le lien entre le comportement-défi et le renforçateur, ceci diminuera le comportement.

​

AGIR DIRECTEMENT SUR LE COMPORTEMENT DÉFI

 

L’extinction

Pour qu’elle soit efficace, il faudra :

  • Supprimer TOUS les renforçateurs positifs

  • Utiliser la procédure complémentaire de renforcement d’un comportement incompatible quand c’est possible — on va ignorer l’enfant pendant le comportement inadéquat et le valoriser dès qu’il aura un comportement attendu

  • Préciser les antécédents favorables à ce comportement afin de les supprimer

 

-> Cette procédure ne pourra pas s’appliquer :

  • Lorsque le comportement met en danger la personne ou les autres.

  • Lorsque les autres renforçateurs sont plus puissants que l’attention de l’intervenant

-> On observe souvent une accentuation du problème avant qu’il ne disparaisse.

L’enfant va tester notre nouvelle façon d’agir. Il faudra continuer à rester indifférent même si le comportement semble empirer plutôt que s’améliorer. Ça ne durera pas.

​

Le retrait des renforçateurs positifs : Time-out ou isolement

La personne ne recevra pas de renforçateurs positifs, pendant un temps donné, pour le comportement qu’on voudrait voir disparaître.

  • Soit placer la personne à l’écart

  • Soit retirer les renforçateurs et laisser la personne dans son milieu

  • Soit si c’est l’adulte l’agent renforçant, c’est lui qui quitte le milieu

 

 

Le retrait des renforçateurs positifs : les amendes

À chaque fois que la personne aura un comportement non désiré, elle devra rendre un renforçateur gagné précédemment ( jetons, bons points…).

Cela convient lorsque l’on utilise des renforçateurs intermédiaires.

On détermine à l’avance les actions permettant de gagner ou perdre les renforçateurs.

​

La présentation d’une conséquence aversive

À n’utiliser que lorsque le comportement est dangereux et réclame une action urgente.

Toutes les autres procédures ont échoué.

 

  • Conséquences aversives primaires : ( fessées …)

Exceptionnellement utilisée par l’intervenant. À n’utiliser que lorsque l'on se retrouve face à un comportement extrêmement grave et que l’on ne peut pas le contrôler d’une autre manière.

À proscrire pour de nombreuses raisons.

 

  • Conséquences aversives secondaires :

La réprimande  semble très peu efficace.

Formulée individuellement et à voix basse, elle aura plus d’effet sur le comportement que la réprimande collective à haute voix. Cette dernière diminue la valeur aversive de la réprimande, car elle provoque en temps l’attention des camarades. ( renforçateur antagoniste).

La Menace. Elle perd très vite son effet si elle n’est pas suivie des conséquences négatives annoncées.

Le non dit d’une voix forte et sèche.

​

La stratégie de réparation

Elle consiste à faire endosser à la personne les conséquences de ses actes.

Si la personne refuse, il ne faut pas partir dans de grands débats qui seraient synonymes de renforçateur de par l’attention accordée. Il suffit alors d’entamer l’action de réparation avec elle, sans commentaire, pour qu’elle la continue de manière autonome.

 

COMMENT RÉAGIR FACE À CES COMPORTEMENTS DÉFI

En tant qu’intervenant, ces comportements engendrent chez nous, intervenants, des réactions affectives et cognitives. Selon chacun, elles peuvent être source de stress qu’il faudra apprendre à gérer.

 

Face à un comportement d’agressivité physique, on veillera à protéger autant les personnes de l’entourage, soi- même que la personne en crise.

​

Le livre propose différentes fiches à compléter pour identifier le comportement problème , et pour définir l’intervention. (Page 153,154).

​

​

Dans ce chapitre, nous comprenons l’importance de l'observation détaillée afin de pouvoir identifier les éléments déclencheurs du comportement-défi.

Grâce à cette méthode, nous découvrons les étapes et l'attitude à adopter pour faire face à ce comportent problème et le modifier.

Je pense que ceci pourra m'être utile en tant qu'orthopédagogue.

​

bottom of page