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Aspects cliniques de la prise en charge de l'enfant à la personne vieillissante.

L’ALGONEURODYSTROPHIE OU ALGODYSTROPHIE

 

Depuis 1993, ces différents termes ont été remplacés par Syndrome Douloureux Régional Complexe (SDRC en français) ou  Complex regional pain syndrome (CRPS en anglais) par l’IASP (The International Association for the Study of Pain).

«  une douleur chronique au niveau des bras ou des jambes, qui se manifeste après une blessure, une intervention chirurgicale, un accident vasculaire cérébral ou une crise cardiaque. »

 

Peu connu du public.a

 

On peut différencier deux types de SDRC :

  • Type 1 :  sans lésion nerveuse périphérique  ( anciennement  : algodystrophie)

  • Type 2 :  avec lésion nerveuse périphérique ( anciennement  : causalgie)

  •  

Touche 3, 4 femmes pour un homme.

 

Le diagnostic se fera par un examen clinique :

 

On se base sur les critères de Budapest, à savoir:

  • « Douleur qui persiste et apparaît disproportionnée avec l’événement initial. »

  • «  Il n’existe pas d’autre diagnostic qui explique de manière plus convaincante les symptômes et les signes cliniques . »

  • Les signes cliniques rapportés par le patient sont retrouvés lors de l'examen clinique

-> La douleur est le symptôme central du SDRC.

-> Les autres signes sont inconstants et s'associent de façon variable.

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Professeur : Monsieur  Verda Denis.

Sources :

 

Entretien avec dr Van Oppens, Chirurgienne Orthopédique et Algologue.

 

https://publications.msss.gouv.qc.ca/msss/fichiers/2014/14-947-03W.pdf

 

https://www.medtronic.com/be-fr/patients/pathologies/syndrome-douloureux-regionale-complexe.html

​

(2014, janvier). Le syndrome douloureux régional complexe (algodystrophie) sous toutes ses formes. Revue Médicale Suisse, pp271-272

Prise en charge :

. symptomatique  :

On ne peut agir que sur les symptômes : il n’y a pas de traitement curatif pour le SDRC.

Principalement pour diminuer la douleur.

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. multidisciplinaire :

La prise en charge tiendra compte de toutes les fonctions et structures du corps atteintes (douleur, sensibilité, limitations articulaires, motricité, fonctionnement mental...) et leurs conséquences (limitations des activités et de la vie sociale).

 

. pluridisciplinaire :

  • Intervenants médicaux : médecin traitant, médecin spécialisé en médecine physique et/ ou de

réadaptation, algologue…

  • Intervenants paramédicaux tels kinésithérapeute, ergothérapeute, éventuellement psychologue

 

Il sera important de fixer des objectifs réalistes et réalisables qui évolueront avec le patient.

 

Kinésithérapie :

Elle débutera le plus tôt possible.

Se fera par la mobilisation passive et active du membre atteint.

Le but sera de récupérer une mobilité fonctionnelle, de maintenir une amplitude articulaire, une bonne force et flexibilité.

Le travail en miroir sera utilisé afin de tromper le cerveau en visualisant le mouvement du membre sain.

 

Ergothérapie :

Proposer des stratégies de gestion de la douleur.

Développer les capacités fonctionnelles du patient au travers de différentes activités afin de le  motiver à bouger.

D’investir une routine satisfaisante selon ses capacités résiduelles

L’adaptation du milieu dans lequel il vit devra peut-être se faire afin qu’il puisse garder un maximum d’autonomie, des aides techniques seront parfois nécessaires.

 

Traitement

Il visera dans un premier temps

• antalgiques de niveau I, II et III: gradation selon l'intensité des douleurs.

La posologie devra  être suffisante  pour obtenir un soulagement au repos et permettre la mobilisation.

 

Plus selon les symptômes :

en cas de signes d'inflammation neurogène (œdème, chaleur...):

– corticothérapie per os,

– biphosphonates par voie intraveineuse,

– pressothérapie ;

en cas de signes neuropathiques :

– antiépileptiques,

– antidépresseurs,

– stimulation électrique transcutanée 

en cas d'anxiété, dépression réactionnelle :

– antidépresseurs,

– psychothérapie de soutien.

 

Alimentation peut aider

Selon le dr Van Oppens, chirurgienne orthopédiste et spécialiste en algologie :

un apport important en antioxydants peut aider, en prévention, de l’apparition d’algo

 

Il est donc important d’avoir une alimentation riche en fruits et légumes. De consommer quotidiennement du thé vert, fruits secs ( noix, noisettes, amandes…), huiles végétales…

Pourquoi pas suivre les mêmes conseils alimentaires, en cas de SDRC.

 

 

Rôle de l’orthopédagogue

 

Le rôle de l’orthopédagogue sera d’être à l’écoute de la personne, de la reconnaître avec ses douleurs. Ce n’est pas parce que ce n’est pas visible que tout va bien pour la personne.

Aider la personne, lui permettre de répondre à ses besoins dans la mesure de ses capacités.

 

Il est important de savoir qu’en cas d’algoneurodystrophie, il ne faut pas forcer, pas dépasser le seuil de la douleur. Dans le cas contraire, l’effet sera néfaste, cela va empirer la situation, amplifier le problème.

 

Aider la personne à garder espoir, la reconnecter à des projets qui lui tiennent à cœur.

Il est important que la personne ne soit pas réduite à sa pathologie et aux choses qu’elle n’est plus capable de faire.

 

Lorsque ça dure, l’entourage ne comprend pas toujours et ne soutient pas toujours la personne atteinte d’algoneurodystrophie.

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