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Médiation

Madame Bilocq travaille à la direction générale de l’enseignement obligatoire et coordonne le service de médiation scolaire de la région Wallonne et de Bruxelles.

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Le service de médiation appartient à une institution administrative de service public : la Communauté Française Wallonie-Bruxelles (CFWB) qu’elle compare à un « paquebot ». Celui-ci avance lentement mais sûrement car pour changer de cap, cela prend du temps ! 

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Les directions et services subordonnés sont :

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- la DGEO : la Direction Générale de l’Enseignement Obligatoire qui comprend le fondamental et le secondaire ; 

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- le Service d’Assistance aux Etablissements Scolaire (S.A.E.S) qui apporte un soutien aux établissements scolaires.

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Au sein de celui-ci, il y a quatre services : 

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- le Service des Inscriptions (S.I) ;

- le Service de Médiation Scolaire (SMS) ;

- le Service des Equipes Mobiles (EM).

- le numéro vert 0800. 95.580 est à l’écoute des écoles  et des parents (pas aux élèves). Il est donc accessible à tous les membres d’un établissement, aux familles, aux services extérieurs. Ce numéro est le portail entre le citoyen et l’institution (le service SAES). En fonction des demandes, l’appelant est orienté vers le service concerné; une famille par exemple, sera réorientée vers un PMS.

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A. Deux services qui travaillent sur le terrain :

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1. Service de médiation scolaire (SMS) :

 

Tout le monde peut y faire appel.

Ce service est né après les émeutes qui ont eu lieu dans la commune de Forest. Le ministre de l’époque, Monsieur Di Rupo, a mis en place ce service pour répondre aux besoins d’écoute des jeunes. 

 

Ces médiateurs n’étaient pas professionnalisés mais les émeutes ont diminué. 

Le monde scolaire n’est pas qu’un lieu de transmission de savoir, c’est également un lieu où se regroupent des êtres humains quotidiennement. 

 

Aujourd’hui, si on est médiateur, on offre ce service et pas autre chose.

 

Le service sur Bruxelles :

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Il y a 56 médiateurs qui sont chapotés par deux coordinatrices : Madame Vilet et Madame Bilocq. 

Les médiateurs sont aux établissements scolaires (les écoles font la demande d’une cellule de médiation dans leur établissement). L’avantage premier d’appartenir à un établissement est la proximité du service offert aux élèves et à tous les membres de l’école. La démarche en est facilitée. Ce service est accessible facilement pour les acteurs scolaires, familles et élèves.

 

A un établissement scolaire est affecté un médiateur. Ce médiateur travaille en collaboration avec les centres PMS, il prend le temps de consulter l’ensemble des ressources internes et externes aux écoles. Il peut y avoir également un travail de relais.

 

Le service sur la Wallonie :

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Il y a 30 postes ouverts. 

Le médiateur est externe aux établissements scolaires où il n’y a pas de bureau. Il est affecté à une zone géographique. Par conséquent, il doit développer sa visibilité car cette organisation ne le rend pas accessible aux acteurs des établissements, et en particulier les élèves.

Les enseignants et les élèves doivent passer par le ou l’adresse mail du site .

 

Aujourd’hui, les coordinatrices cherchent un fonctionnement commun pour toute la Belgique.

 

Selon les décrets, le service de médiation scolaire est prévu pour intervenir uniquement dans le secondaire. Or, le service est de plus en plus confronté à des demandes venant du fondamental. Pour intervenir, il doit faire une demande de dérogation auprès de la DGEO.

 

2. Service des équipes mobiles (E .M) :

 

Il y a 28 personnes qui sont chapotées par un coordinateur : Monsieur Sedran.

 

Leur action consiste à accompagner les directions lorsqu’elles le demandent, dans les situations suivantes :

 

- crises institutionnelles où les équipes travailleront les conflits entre adulte au sein de l’établissement scolaire ;

- crises exceptionnelles d’ordre violent : incendie, décès, émeutes ;

- radicalisme (12 personnes).

 

A leur arrivée, l’équipe mobile détermine avec la direction un plan d’action selon le problème en cours, en fixant des objectifs à atteindre qui seront évalués. 

Les équipes de deux personnes (en général) interviennent à Bruxelles et en Wallonie.

 

B. Le Pacte pour un enseignement d’excellence : P.E.E

 

Ce pacte a été créé pour remédier aux taux record de décrochage scolaire et d’absentéisme en Belgique. Son objectif est de diminuer le décrochage scolaire de 50% d’ici à 2030. Il comporte 14 chantiers ; les médiateurs relèvent du chantier n°13. 

La médiation œuvre dans la prévention du décrochage scolaire à la base et non pour répondre à cet objectif. 

 

A ce jour, une question commune du service de médiation et des équipes mobiles émerge :

 

« Quelle est la place que l’on peut préserver et la justifier en tant que service de médiation pour continuer à apporter une plus-value auprès des bénéficiaires dans l’enseignement et en même temps pouvoir répondre aux besoins du pacte ? ».

 

Cette restructuration a pour conséquence :

 

- une diminution du nombre de médiateurs passant de 86 à 40, ils seront tous externes sur Bruxelles et la Wallonie. (Questionnement autour de l’externalité et reconnaissance d’un véritable  statut de médiateur.)

 

- les 40 personnes restantes seront « des puristes » de la médiation.

 

Quant au service mobile, les médiateurs passeront de 28 à 74 (28 + 46 qui étaient dans le service de médiation, les autres seront à recruter).

 

Les agents des équipes mobiles seront nommés Intervenants Psycho-Sociaux (IPS). Ils auront pour missions d’ accompagner les situations de crises, les situations exceptionnelles, le radicalisme et l’accompagnement du décrochage scolaire (métier à construire).

 

C. 1. Le métier de médiateur sur le terrain au quotidien.

 

1. La   POSTURE professionnelle principale : il est un tiers neutre (il travaille la relation entre deux parties), l’indépendance des enjeux relationnels et institutionnels ainsi que la confidentialité .

2. Il s’inscrit dans une posture professionnelle, écoute sans prendre parti.

3. Il remet du LIEN entre les parties.

4. Il essaie d’aboutir à un terrain d’entente.

5. L’objectif du médiateur est d’installer un processus de médiation et de fixer des objectifs communs, de proposer des pistes. 

Il peut travailler dans « un va-et-vient » avec l’un puis avec l’autre, ou en relation directe. Mais la médiation peut également être refusée.

L’objectif n’est pas d’avoir absolument un résultat. Il ne s’inscrit pas en tant que « sauveur ».

​6. LIBERTE de chaque partie d’y entrer ou d’en sortir quand elles le souhaitent. 

7. Il travaille suite à une demande.

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Exemples : 

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- Conflit entre la direction et des parents. Il faut préserver cette posture de tiers neutre, même si le médiateur se trouve dans l’école.

- Le médiateur peut être amené à intervenir avec tous les acteurs de l’école. 

 

C. 2. Qui peut rentrer en médiation ?

 

Les professeurs, les parents, les élèves, les éducateurs. En soit, TOUS les intervenants de l’école. 

 

Il y aura toujours un lien avec un élève qui sera au centre de la situation. Il y a également la dimension du collectif (médiation de classe).

Ce qui différencie le médiateur dans sa fonction est la POSTURE ! Son premier outil, c’est lui-même. Il doit être dans l’ouverture, dans l’échange tout en étant solitaire afin de prendre du recul.  

Il doit également être en formation continue. 

La coordination est importante afin de s’assurer de garder une posture correcte. 

Ce qui manque beaucoup au médiateur est de pouvoir bénéficier d’une supervision. 

Professeur : Monsieur Mbo Gonda André.

Travail réalisé  par :

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Solenne Debatty, Daphné De Tiège, Véronique Eeckhout, Maryline Morin.

Sources :

 

Intervention de Madame Claudine Bilocq le 13 Novembre 2019 concernant la Médiation.

 

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