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Déficience sensorielle.

Professeur : Monsieur Mbo Gonda André.

Pour ce cours, je vais vous présenter un résumé des concepts que nous avons vu.

Nous avons abordé la déficience visuelle ainsi que la déficience auditive.

Avant de pouvoir prendre en charge une personne souffrant de déficience sensorielle, il est nécessaire de bien en comprendre la terminologie qui s’y rapporte.

​

Déficience visuelle

  

 

Deux éléments vont définir le degré de handicap visuel d’un individu :

 

  • Son champ visuel : l’espace couvert par l’œil lors d’une fixation

  • Son acuité visuelle :

- de près : utilisée dans la lecture et l’écriture.

- de loin :utilisée  pour lire au tableau.

 

Le terme de « cécité » regroupe de nombreux termes :

 

- les amblyopes ont une diminution de l’acuité visuelle en l’absence de cause oculaire décelable

- le strabisme un seul œil est utilisé, l’œil sain devient déficient

- les protanopes n’ont pas de vision des couleurs ( l’œil ne voit pas la couleur rouge)

- le nystagmus l’œil présente des mouvements involontaires, saccadés, horizontaux avec une   alternance de phases lente et rapide. La personne ne peut voir que pendant la phase lente.

- la presbytie est la difficulté de voir nettement, sans fatigue, les objets rapprochés

- l’aveugle est privé du sens de la vue, perçoit parfois la lumière

 

Classification selon OMS

Elle reprend les différentes catégories de personne aveugle : déficience visuelle moyenne, sévère, profonde, presque totale et totale.

​

Classification selon l’office belge de l’invalidité

 Elle est basée sur la façon dont l’individu se comporte en fonction de sa déficience

 

  • les haptics :  font usage d’un autre sens : le toucher pour fonctionner

 (l’acuité visuelle varie de 0 à 1/50)

  • les visuels :  font usage de leur vue    (l’acuité visuelle varie entre 1/50 et 1/10)

  • les visuels exclusifs : ne font pas usage de leur vue d’une manière correcte

  on les confond souvent avec les amblyopes ( l’acuité varie entre 1/10 et 4/40)

​

Les pertes de vision :

Afin de pouvoir se mettre à la place de personnes ayant ces pertes de vision, voici les mêmes photos dans les différentes situations. Selon ce que la personne regarde, elle sera plus ou moins handicapée.

 

 

Perte de la vision centrale          La personne verra sur les côtés, mais pas en face d’elle.

  • Difficulté de lecture (lettres ou mots déformés, masqués).

  • Difficulté dans la vision de détail, la reconnaissance de visage, la lecture de l’heure, la localisation des poignées de porte...

  • Possibilité de se déplacer et de s’orienter sans trop de difficultés.

Sources :

 

Mbo Gonda, A. (2019-2020). Cours de déficience sensorielle.  Haute École Bruxelles-Brabant : He2b, Bruxelles.

Mbo Gonda, A. (2019-2020). La surdité. Haute École Bruxelles-Brabant  : He2b Defré, Bruxelles.

 

 

Sources des images :

 

Dessins des signes "Bonjour et Merci" proviennent de la méthode Sésame : Clé USB, les 1000 gestes signés.

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http://amounamazyouna.over-blog.com/article-apprendre-l-alphabet-a-un-enfant-handicape-avec-la-langue-des-signes-53873913.html

​

Photos personnelles transformées par Photoshop

​

Jeux :

https://www.bloghoptoys.fr/9-maniere-amusantes-de-creer-cellule-braille

https://www.bloghoptoys.fr/des-jouets-pour-eduquer-a-la-diversite

 

 

https://www.lalumiere.be/fr/informations

 

https://www.lalumiere.be/fr/informations/pour-un-contact-heureux-avec-les-personnes-malvoyantes              

                                

 https://www.lalumiere.be/fr/services-aux-malvoyants/centre-de-readaptation-fonctionnelle/catalogue-des-aides-techniques

Perte de la vision périphérique ou vision en tunnel     La personne ne voit que devant elle.

(souvent dû à la rétine pigmentaire, au glaucome)

  • Difficultés dans les déplacements (détection d’obstacle et problèmes d’orientation)

  • Possibilité de lire certains caractères

 Vision floue           L’acuité visuelle est réduite

(les personnes myopes)   

  • Difficultés de lecture, un besoin de grossissement

  • Forte sensibilité à la luminosité

  • Vision avec des taches   

(conséquences du diabète, du glaucome)

- Difficultés de lecture (le texte peut paraître déformé et flou, les lettres semblent disparaître).

- Possibilité de rester autonome.

Comment se rendre compte qu’un enfant est mal voyant ?

 

Certains signes vont pouvoir nous alerter:

  • Physiques:

    • l’ aspect des yeux,

    • un strabisme,

    • marche recoubé

​

  • Comportement:

    • une mauvaise coordination œil-main,

    • faibles capacités d’écriture (caractères mal formés, omissions de mots ou de terminaisons de mots)

    • difficultés pour lire et pour copier à partir du tableau ( sauts de mots, de lignes)

    • des mouvements de la tête plutôt que des yeux durant la lecture

    • une position de travail inhabituelle ( tête très proche du matériel, regarde toujours du même côté)

    • perte de concentration lors d’activités demandant une utilisation prolongée des yeux

    • sensibilité à la lumière forte

    • difficultés à percevoir les différentes couleurs

 

Un enfant qui n’a jamais eu une vision parfaite ne s’en plaindra pas, ce sera, à l’adulte, enseignant, orthopédagogue de repérer les signes.

 

En cas de doute concernant les capacités visuelles d’un enfant, il sera important d’en parler aux parents, au centre psychomédico-social de l’école. Le but étant de faire tester sa vision et le cas échéant lui obtenir une prise en charge par l’équipe pluridisciplinaire.

​​

Que voit l'élève ?

 

-    Cela va varier, d’une personne à l’autre

(La perception des contrastes, des couleurs, l'acuité et le champ visuel ),

mais également chez un même individu, en fonction

-de son degré de fatigue,

-de son moral,

-de l'aménagement de la pièce.

-    Des facteurs très divers peuvent influencer les capacités visuelles :

->   l'âge auquel le handicap est apparu (et donc le "réper­toire visuel" que l'enfant a en mé­moire),

-> la personnalité de l'enfant,

-> sa motivation (à se servir de ses restes visuels, à être autonome),

-> l'attitude positive de l'entourage

 

Voici du matériel qui permet de travailler lorsque la personne a encore une perception des contrastes :

Sac de découverte sensorielle – noir et blanc

« Un sac qui offre une variété d’objets noirs et blancs contrastés invitant à une découverte sensorielle à travers de nombreuses stimulations visuelles, auditives et tactiles. Il comprend des cuillères, du tissu, un dé, des éponges… »

 

 

 

Un domino tacto-visuel

« Les dominos offrent des motifs géométriques variés avec de forts contrastes.

Effleurez-les pour sentir les surfaces des motifs en relief. Au recto, des points tactiles et blancs sur fond rouge représentant des quantités de 1 à 6. Un excellent jeu pour les personnes malvoyantes, non voyantes, mais aussi pour tous les utilisateurs quelle que soit leur capacité visuelle !

En carton épais et solide, rendu mat et rugueux par endroit. »

 

 

Jeux de munipulation, de construction en bois noir et blanc

Comment accueillir un élève non ou mal voyant à l’école ?

​

  • Avant la rentrée

  • Se présenter

  • Lui faire découvrir l’établissement

  • Recueillir un maximum d’informations :

  • Comment se déplace-t-il ?

  • Lit-­il au tableau ? Lit-il en braille ?

  • Parvient-il à déchiffrer des caractères ordinaires ?

  • Comment écrit-il ?

  • Quel matériel doit-il utiliser ?

 

  • À la rentrée

  • Favoriser les échanges :

- proposer à l'élève non voyant de présenter son matériel et d’expliquer comment il s'en sert.

-> cela permettra d’éviter les perturbations de cours dues à la curiosité des autres élèves).

- Proposez aux autres élèves de se présenter à leur nouveau condisciple.

  • Adapter la classe, les couloirs, la cour…

  • le prévenir de tout changement   ( de l’aménagement de la classe, nouvel obstacle )

 

  • Pour suivre en classe

  • Il peut bénéficier d’outils informatiques adaptés (synthèses vocales, bloc-notes électro­niques, imprimantes braille…)

  • lui transmettre les cours à l’avance  (afin  de les retranscrire en braille)

  •  faire des enregistrements pour certains cours

  • demander à l’enseignant de dicter ce qu’il écrit au tableau

  •  Être  attentif aux difficultés de l’enfant

  • utiliser un langage précis

  • décrire oralement les schémas, cartes ou graphiques

​

  • Contrôler ponctuellement

  • La qualité de ses notes

  • Son matériel (complet ?, fonctionnel ?)

  • laisser plus de temps (lecture peut être plus lente)

  • fournir un matériel d’apprentissage adapté (en géométrie, géographie)

  • Le soutenir

 

 

 

Le Braille :

 

L’enfant non ou mal voyant va devoir apprendre le braille afin de pouvoir lire et écrire.

 

 

Dans l’apprentissage du braille, il y aura différentes étapes :

 

  •  L’acquisition d’un langage élaboré

​

  •  Développer la discrimination tactile

​​

 grâce à différents jeux sensoriels comme :

les-toucher-carres.jpg

Loto tactile                                                                                                                                      coussins tactiles

 

 

 

Des coussins de différents tissus à tripoter et à caresser pour développer la sensibilité tactile de l’enfant. Ce jeu permet de travaillez l’expression des sensations et impressions, de réaliser un jeu de mémoire tactile.

 

Une planche en bois avec 12 textures différentes : rugueuse, lisse, douce, granuleuse, rainurée, texturée, molle, dure.... Le but étant  de retrouver les plots ayant les mêmes textures que sur la planche.

 

 

  • Développer les mouvements bi-manuels

Pour préparer à la lecture du braille.

(La main dominante va lire et l’autre va suivre la ligne)

 

Avec des jeux de discrimination tactile

« Choisir une carte et retrouvez la forme représentée dans le sac en tissu.

Permet de travailler la discrimination tactile et l’association des sens vue-toucher.

L’enfant pourra utiliser ses deux mains pour manipuler le matériel.

 

Selon la déficience, si la personne ne distingue pas les contrastes, couleurs ou à une perte totale de la vue,

il faudra adapté les cartes en collant une matière ( pour donner du relief ) et qu’au toucher , elle puisse découvrir la forme.

Il existe des modèles avec formes planes (dès 3 ans) et  avec des formes 3D (dès 6 ans).

En proposant du matériel à manipuler :

Sac de découverte sensorielle en bois ( à acheter tel quel ou à créer soit même)

« Un sac qui renferme une grande variété d’objets en bois au toucher chaud et chaleureux invitant à l’exploration sensorielle à travers des stimulations visuelles, auditives et tactiles. Essayez les deux bracelets en bois de différentes textures ou secouez le bâton à grelots pour développer le toucher et l’ouïe. Contient 15 éléments. »A

  • Maîtriser la latéralisation GAUCHE – DROITE   et HAUT – BAS

 

Proposer des jeux, activités où l’on travaillera ces notions spaciales.

 

  • Préparer le terrain avec le pré-braille

Ce qui correspond aux prérequis de la lecture et écriture.

       Permet de manipuler et de s’exercer à représenter les lettres en braille.

 

On va demander à l’enfant de toucher l’alphabet braille et de refaire la lettre choisie dans le support.

Voici différentes façons de représenter une cellule braille :

avec une plaque à muffins                    avec des cartes où sont dessinés                        avec une boîte à œufs et 6 balles de ping-pong

et 6 balles de tennis                                des ronds + 6 gros boutons

bac à glaçons / moules à gâteaux                                                                                                                  avec une planche en bois

                   de 6 espaces                                                                                                                                                        et des buzzers lumineux

  • Apprendre le braille

 

«  L’écriture braille est composée de 6 points en relief portant chacun un numéro de 1 à 6 »

 

L’apprentissage de l’alphabet se fera par ligne de lettres :

  • Les lettres de base   de A à J      sont formées avec les points 1,2,4,5

  • Ensuite les lettres de K à T         on ajoute le point 3 aux lettres de base

  • Ensuite les lettres de U à Ù         on ajoute les points 3 et 6 aux lettres de base

  • Ensuite les lettres de  â à W        on ajoute le point 6 aux lettres de base

  • Rôle de l’orthopédagogue :

 

Notre rôle sera d’accompagner l’enfant non ou malvoyant de différentes manières :

 

  • Avoir une attitude d’écoute envers les  parents et l’élève.

  • Rassembler les informations, y ajouter celles de l’ophtalmologue, de l’équipe éducative et les compléter des informations obtenues en observant l’enfant. Tout ceci afin de déterminer les besoins spécifiques de cet enfant. Être le lien entre tous les intervenants.

 

  • Aider, à l’école, à la mise en place d’aménagements, d’outils pour qu’il puisse s’intégrer, suivre au mieux les cours. Faire en sorte qu’il puisse se sentir à l’aise dans ce nouvel environnement.

 

  •  Guider l’équipe éducative sur les éléments auxquels être attentif dans l’accueil de cet enfant.

 

  • Les sensibiliser aux besoins spécifiques de l’enfant afin de les impliquer, leur faire prendre conscience de l’importance de respecter, d’utiliser les différents aménagements.

 

  • Proposer des moyens pour rendre l’enfant avec déficience visuelle le plus autonome possible, ne pas tout faire pour lui, être à son écoute .

 

  • Nous pouvons également participer aux  différentes étapes de son apprentissage du braille, proposer des activités, du matériel.

 

​​

Déficience auditive

​

 

La surdité se définit comme la perte complète de l’ouïe.

De nos jours, il est de moins en moins courant de rencontrer des personnes totalement sourdes sauf dans les pays en voie de développement. Il existe différents appareillages qui peuvent aider les personnes sourdes à recouvrer une partie de leur ouïe.

L’hypoacousie est une perte partielle de l’ouïe.

 

La classification se fait selon différents stades :

 

  • Petite déficience              (perte entre O et 30 db)

  • n’est pas handicapant dans la vie courante -> audition normale

  • Déficience auditive légère (perte entre 30 et 60 db)

  • Fréquent chez les personnes âgées

  • Surdité modérée            (perte entre 60 et 80 db)

  • la personne peut encore suivre une conversation (le port d’un appareil n’est pas conseillé )

  • Déficience auditive sévère     (perte entre 80 et 100 db),

  • Le port d’un implant cochléaire ou appareillage est conseillé.

  • Déficience auditive profonde     (perte au-delà de 100 db)

  • Le port d’un implant cochléaire ou appareillage est conseillé.

 

 

 

Déficience auditive congénitale

  •  intervient dès les premiers mois de la vie et s’aggrave au cours du temps et on peut en distinguer deux cas.

  • la déficience auditive auditive congénitale pré-linguale :

  •  se passe avant l’âge de 2 ans et demi (avant le développement du langage)

  •  Les individus atteint de ce genre de surdité n’ont pas pu apprendre le langage et, s’il parle, auront une voix nasillarde.

  • La déficience auditive congénitale post-linguale :

  •  apparaît vers 4-5 ans (se passe après l’acquisition du langage)

  • ou encore plus tardivement sur les sujets devenus significativement sourd vers l’âge de 20-30 ans.

 

 

  • Dépistage

  • Il se fait par autoémissions. Le signal est envoyé à la cochlée et on enregistre la réaction de l’enfant. Il permet de savoir si un enfant présente le facteur de surdité.

  • On détecte souvent la surdité vers l’âge de 2-3ans (âge de socialisation), quand l’enfant est au contact des autres.

​

 

Différents types de surdité :

 

  • Surdité de perception,

une grande majorité des surdités

liée à une atteinte de l’oreille interne.

Cette déficience est très handicapante

Il n’est  possible de rétablir intégralement l’audition normale par le traitement

 (médical, chirurgical, ou appareillage prothétique)

 

  • Surdité de conduction ou de transmission

 est limitée à l’oreille externe ou moyenne

l’onde sonore n’arrive plus à parvenir à la cochlée, mais la fonction neuro-sensorielle reste intacte.

Il est possible de restituer cette déficience grâce à une micro chirurgie permettant de rendre la mobilité de la chaîne des osselets.

 

 

  • Surdité due à une neuropathie périphérique

le nerf acoustique est atteint

 Le problème se trouve au niveau de la fonction neuro-sensorielle.

Surdité sévère ou profonde

 

 

 Communication

 

 

Afin de permettre aux personnes malentendantes de communiquer, différentes méthodes gestuelles et orales ont été créés :

 

Méthodes gestuelles

 

La dactylologie

 chaque lettre de l’alphabet est représentée par une position des doigts de la main

(droite pour les droitiers et gauche pour les gauchers)

On l’utilise pour les prénoms, noms propres, ou lorsqu’on ne connaît pas le signe d’un mot.

La langue des signes

Chaque mot est représenté par un signe. Elle consiste à exprimer un concept précis par des mouvements des mains dans l’espace.

Elle utilise aussi l’expression du visage et du corps afin d’expliquer le sens d’un signe ou pour lui donner une information grammaticale.

La lecture labiale,

est une méthode oraliste, elle consiste à lire sur les lèvres,

elle permet à une personne sourde de comprendre un interlocuteur qui parle, mais elle ne peut pas percevoir l’intégralité de son discours.

On évalue que  30% du message est réellement lu sur les lèvres, le reste est interprété  en fonction du contexte.

 (d’où, difficulté de comprendre certaines subtilités du message)

certains sons analogues sont difficiles à associer à la lettre correspondante (baba, papa, mama par exemple).

Afin de permettre une compréhension totale du message oral, la création du LPC (langage parlé complété )a pour but d’apporter un complément à la lecture labiale.

Ce système de codage visuel associe à chaque son, un geste.

 

La méthode verbotonale

cette méthode laisse l’enfant passer par les mêmes stades d’acquisition du langage que l’enfant entendant.

 Elle se sert des restes auditifs, de la lecture labiale, des vibrations, des émissions spontanées de l’enfant, des fréquences graves (perçues par le corps entier)

c’est  une méthode polysensorielle. 

​

Proposition d’activités à faire avec des enfants déficient auditif :

 

  • Jeux de construction        en suivant un modèle ou avec photos de la construction en kappla

  • Jeux de mime                   les mots à mimer sont  inscrits ou dessinés sur des cartes

  • Recette de cuisine   la liste des ingrédients et étapes de la recette sont sous forme de fiche avec des photos

  • Raconter une histoire en montrant des images             ensuite, demander aux enfants de reconstituer l’histoire tout en respectant la chronologie de celle-ci. Il devra replacer les images dans l’ordre.

 

 

Rôle de l’orthopédagogue :

 

Notre rôle sera d’accompagner l’enfant déficient auditif de différentes manières :

 

  • Avoir une attitude d’écoute envers les  parents et l’élève.

  • Rassembler toutes les informations dont on dispose et les compléter avec les informations obtenues en observant l’enfant. Tout ceci afin de déterminer les besoins spécifiques de cet enfant.

 

  • Aider, à la mise en place d’aménagements, à l’école, d’outils pour qu’il puisse s’intégrer, suivre au mieux les cours. Faire en sorte qu’il puisse se sentir à l’aise.

 

  • Guider l’équipe éducative sur les éléments auxquels être attentif dans l’accueil de cet enfant déficient auditif.

  • Les sensibiliser aux difficultés que l’enfant peut rencontrer, les impliquer, les informer.

 

L'élève déficient auditif peut rencontrer en classe des difficultés de différents ordres :

  • Des difficultés de communication (entendre, comprendre, se faire comprendre des camarades et de l’enseignant)

  • des difficultés liées au niveau linguistique de l'enfant (possibilité de répercussions dans toutes les matières)

  • des difficultés cognitives (spécifiques ou non, à la surdité)

  •  

Leur faire prendre conscience de l’importance de respecter, d’utiliser les différents aménagements :

  • Proposer l’usage de supports visuels qui l’aideront dans la compréhension

( des consignes, des contenus)

  • Favoriser la lecture labiale en se plaçant devant l’enfant quand on parle.

  • Utiliser le codage LPC

  • Travail par manipulation

  • Individualisation

  • Se concerter avec l’enseignant, afin de voir les difficultés rencontrées, ce qui fonctionne ou pas. Faire un bilan et réajuster.

 

  • Proposer des moyens pour rendre l’enfant avec déficience auditive le plus autonome possible, ne pas tout faire pour lui, être à son écoute .

 

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Lors de ce cours :

 

Ce cours m’a permis de découvrir le monde de la déficience sensorielle que je ne connaissais pas vraiment.

Les nombreux exemples concrets, partagés m’ont éclairé sur ce que vivent ces personnes.

Grâce aux différentes mises en situation proposées, nous avons pu nous mettre dans la peau d’une personne déficiente visuelle.

Nous avons eu l’occasion de tester les différentes pertes de vision en portant des lunettes adaptées.

Nous avons également pu comprendre les difficultés rencontrées par une personne malvoyante en se déplaçant dans l’école, en troquant notre vue avec une canne blanche.

Les conseils du fascicule « pour un contact heureux avec les personnes malvoyantes… Faites ceci, pas cela ! » m’ont donné un autre regard sur l’aide à apporter à une personne non ou malvoyante.

Il y a une manière de guider une personne aveugle.

Trop souvent, les gens veulent aider, sans même demander à la personne si elle a besoin d’aide.

Ce n’est pas respecter une personne que de la faire traverser en la tirant par le bras, sans même lui avoir demandé si elle voulait traverser !

 

​

 

 

 

​

​

Ce cours m’a apporté beaucoup de nouvelles connaissances et je me rends compte que je peux apporter une aide à une personne avec déficience sensorielle.

Ma créativité pourra sans doute m’être utile dans la création de matériel adapté.

Je vais très certainement compléter ces nouvelles connaissances acquises car je vais aller en stage dans une crèche inclusive qui accueille des enfants sourds et entendants.

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